Kindle et iPad moins polluants que le livre papier.


Mise à jour du 26 août 2010:

Suite aux commentaires sur ce blog, j’ai corrigé deux erreurs importantes. En effet, l’iPad et le Kindle ne coûteront pas plus en carbone au fur et à mesure qu’on lira plus d’ebooks, mais comme un ebook est moins générateur de carbone lors de sa fabrication qu’un livre papier, c’est bien évidement le contraire qui aura lieu. De la même manière, ce n’est pas l’ebook qui ‘coûte’ 7,5 kg en équivalent carbone, mais le livre. Plusieurs erreurs et approximations dans les traductions des articles que j’avais lus avant d’écrire ce billet m’ont induit en erreur.

Depuis, j’ai pu lire l’article original, celui du Washington post , qui m’a donc servi à corriger et remanier complètement ce billet.

Merci donc à ceux qui ont relevé ces erreurs et m’en ont averti.

1 livre = 7,5 kg en équivalent carbone

Une fois pris en compte la fabrication, le transport et le recyclage, et d’autres élements pris en compte dans le calcul, on arrive à la conclusion que la lecture numérique commencera a être moins ‘coûteuse en carbone que les livres papier à partir du 18ème ebook pour l’iPad, et du 23ème pour le Kindle.

En effet le Kindle a un coût calculé de 168 kg équivalent carbone, et un iPad 130 kg. Une surprise d’ailleurs pour le Kindle qui serait donc environnementalement plus coûteux malgré une consommation moindre due à son autonomie record.

Avec 3 livres par mois achetés en moyenne, vous aurez donc normalement remboursé votre dépense initiale en carbone (le lecteur) dans 6 mois !

Du point de vue carbone uniquement, et si ces données sont justes, les lecteurs et tablettes sont plus écologiques que le papier.

Un bon point pour l’eau et pour les produits chimiques !

Si on compte qu’il faut 27 litres d’eau pour produire un livre papier, et seulement deux tasses pour son équivalent numérique, il n’y a pas photo. Il faut 300 litres d’eau pour fabriquer un lecteur. Une douzaine de livres numériques suffisent à ‘éponger’ la dette en eau. Pour un très gros lecteur, l’économie est donc réelle….

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Pour ce qui est des produits chimiques, bon point encore pour les machines, puisque l’encre reste extrêmement polluante (ainsi que la fabrication et le blanchiment du papier). Et si les appareils électroniques ne sont pas exempts de polluants, les Kindle et autre iPad passent les normes européennes, très exigeantes. (3-0 pour les machines)

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Attention tout de même, car tout cela est difficile à analyser précisément. Il est en effet difficile de tenir compte de tous les éléments. Par exemple, il est compliqué d’évaluer le coût de l’extraction de minerais rares (et du défrichage qui va avec) nécessaire pour la fabrication des lecteurs d’ebooks.

La vidéo de l’ADEME, précisément sur ce sujet !

Source : Le Washington post