Barnes & Noble : mauvais chiffres sauf pour le numérique

Une nette différence entre la partie internet-numérique et le reste de l’activité…

L’annonce des résultats financiers de Barnes & Noble montre que les résultats de l’entreprise ne sont pas au beau fixe concernant les magasins en dur, et que c’est le site internet et les ventes de Nook et ebooks qui offrent les plus belles perspectives. Les temps sont décidément durs pour les libraires, petits ou grands…



Le n°1 mondial rencontre t-il des difficultés ? C’est ce qui semble ressortir du bilan de l’année pour Barnes & Noble, bilan communiqué aux investisseurs du groupe, et dont les chiffres sont assez durs à interpréter au premier abord, mais qui au final démontrent que l’entreprise perd de l’argent (74 millions de $ sur l’année), même si d’importants investissements dans le numérique en sont en partie responsables.

Pourtant, une chose est sûre, la branche de l’entreprise qui a les meilleurs résultats est la partie internet et ebooks du site, qui a connu une croissance de 65% sur l’année et 78% au 4ème trimestre, permettant un chiffre d’affaires en hausse de 20%, alors que pendant ce même temps, les ventes en magasin étaient en baisse de 1% et de 3% au dernier trimestre.

Les ventes de Nook auraient selon Publishers Weekly généré 250 millions de dollars de recette sur l’ensemble de cette année fiscale.

La réussite du Nook Color était donc bienvenue, et il faut donc espérer le même succès pour le Nouveau Nook tactile, qui ne devrait pas avoir trop de mal à se faire une place le marché malgré un concurrent gênant chez Kobo, qui propose à peu près la même chose, à quelques détails près.

Mais selon certains analystes, les dépenses de fonctionnement pour le site, ainsi que le décalage entre les prévisions et les résultats montrent que le résultat n’est pas si bon qu’il n’y paraît.

Quoi qu’il en soit, cela confirme bien d’une part les difficultés outre-atlantique de ces grandes chaînes dans le domaine du livre papier, et la très bonne santé des activités e-commerce.

Cela devrait conforter l’idée d’un virage 100% numérique possible pour Barnes & Noble, que j’évoquais ici.

Source : Teleread