Hachette et Google viennent donc de signer ensemble un partenariat dans lequel il est prévu que les ouvrages non réédités qu’Hachette a en sa possession soient donc numérisés par Google.
L’accord concerne des livres anciens. Dans un article du figaro, on a pu en savoir plus sur les ouvrages choisis : « ….de la littérature générale (Grasset, Fayard, Calmann Lévy), des ouvrages universitaires (Armand Colin ou Dunod) ou des ouvrages documentaires (Larousse) ».
Sur le site Idboox, on apprend aussi que « 70% du fonds d’Hachette Livre et des maisons d’édition qui font partie du groupe est concerné. »
Le principe est globalement le même que lorsque Google numérise de grandes bibliothèques : un exemplaire pour Hachette et un autre pour Google. Mais cette fois-ci, le groupe Hachette pourra exploiter les fichiers comme il l’entend.
Les réactions sont diverses, certains estimant que Hachette sort du rang uni des éditeurs, d’autres comme Antoine Gallimard, que cela est un recul de Google dont il faut se féliciter (rappelons qu’il a été reproché jusqu’ici à Google de numériser ce genre d’ouvrages sans autorisation). Le site SoBookOnline y voit quant à lui un cheval de troie et un hameçon de Google (voir ici).
Un partenariat qui en annonce un autre…
Hachette est très à la pointe au niveau numérique aux Etats-Unis, et a donc choisi d’être partenaire de Google Editions dès son lancement (imminent depuis des mois). Il est vrai qu’avec à peu près 9% des ventes effectuées en numérique aux Etats-Unis, Hachette ne veut pas rater une occasion de voir ses ouvrages distribués par la grosse machine que Google Editions semble être.
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