Idée reçue n°3 : « L’iPad va peut-être faire un flop, et ses ebooks avec ! »
Le constat est en effet presque unanime sur internet : l’iPad déçoit, et les spécialistes ont beaucoup de critiques à formuler. Après l’énorme buzz, c’est un feu de critiques qui s’abat désormais sur Apple.
Pourtant, si on s’en tient aux chiffres, c’est une toute autre histoire qui nous est racontée :
Les chiffres de l’institut Gfk après son sondage en France :
- 76% des sondés connaissaient l’iPad 2 jours après sa sortie
- 12 % des sondés pensent qu’ils vont l’acheter
- 28 % des possesseurs d’iPhone pensent l’acheter
- 93 % des foyers fans d’Apple pensent aussi craquer
L’institut table ainsi sur 400.000 à 450.000 ventes en france pour 2010.
D’où vient ce décalage entre les critiques qui fusent sur internet et le succès commercial déjà garanti de la machine d’Apple ?
C’est le décalage entre ceux qui écrivent sur internet, des technophiles pour la plupart, et qui attendait et fantasmait cette tablette depuis des mois, et le grand public, qui ne savait pas qu’elle arrivait. La déception est souvent le prix à payer de ce genre d’attente exagérée. Pour le consommateur, la comparaison ne se fait pas entre un fantasme et le résultat, mais entre rien et l’iPad.
Et pour les iBooks ?
Les millions de personnes qui auront la machine à « tout faire » pourront tester et découvrir l’ebook, contrairement à avant où il fallait d’abord convaincre le consommateur d’acheter un lecteur d’ebooks pour lire ses livres. Un discours qui est difficile à faire passer.
Avec l’iPad en mains, mais aussi les offres de découverte, la lecture d’extraits, le paiement direct en ligne et le téléchargement instantané, le tout à prix bas, une bonne proportion des testeurs se convertira à l’ebook, ne serait-ce que de manière occasionnelle.
Pourquoi il ne faut pas sous-estimer l’iPad et ses « iBooks » : 1ère partie
Pourquoi il ne faut pas sous-estimer l’iPad et ses « iBooks » : 2ème partie