Les éditeurs ont-ils un plan pour tuer les ebooks ?

Les éditeurs veulent-ils briser le marché des ebooks de l’intérieur ?

C’est ce que laissent penser actuellement quelques articles venus tout droit des états-unis, et selon lesquels certaines stratégies seraient mises en place dans le but d’empêcher l’ebook de « tuer » le livre papier, et surtout sa valeur.

Pour cela, un petit florilège de stratégies utilisables :


  • Un délai pour la parution au format ebook. (en cours)
  • Un délai pour la parution à prix bas. (en cours)
  • Refuser les fonctions comme la lecture vocale de leurs livres. (fait)
  • Ajouter des ebooks au compte goutte.
  • Essayer de faire remonter les prix. (en cours)
  • Monter les géants d’internet les uns contre les autres. (en cours)
  • Aider les nouveaux arrivants sur le marché pour le fragmenter. (fait)
  • Aider les nouveaux formats arrivant sur le marché pour le fragmenter. (fait)
  • Réserver certains titres à la parution papier.
  • Exiger des DRM alors que les utilisateurs n’en veulent pas. (en cours)
  • Rendre l’expérience limitée pour l’utilisateur. (fait)

Alors, est-ce vraiment le cas ? Je n’en sais rien. Mais il n’est pas idiot de penser que les distributeurs et éditeurs aient des plans au cas où l’ebook ne serait pas une source de compléments mais de destruction de revenus .

On peut même aller jusqu’à penser que l’ouverture de Google éditions, Amazon, Apple et Sony (pour ne citer qu’eux) aux auteurs, sans passer par les éditeurs, tient compte d’un scénario dans lequel les éditeurs voudraient casser ou freiner la dynamique des ebooks.

L’autre option pour l’ebook :

Une bonne occasion peut-être pour les ebooks de connaître une seconde vie en se séparant définitivement de l’édition pour inventer une nouvelle expérience de lecture qui n’est pas celle du livre ! Et si l’avenir de l’ebook n’était pas dans la numérisation de livres papiers mais dans de nouveaux contenus générés par d’autres acteurs que ceux du livre ?

Source : ireaderreview