Le succès des smartphones pour lire s’explique….
Des écrans plus grands qu’avant :
Les écrans des smartphones ont eu tendance à s’aggrandir beaucoup ces dernières années, car l’écran est devenu tactile et a libéré énormément d’espace.
Avec près de 9 cm en diagonale pour l’iPhone, un des plus grands écrans, le confort de lecture est tout à fait correct. Celui du toshiba TG01 (en photo) est le plus grand actuel avec ses 10,4 cm.
Et si ceux qui n’ont jamais essayé doutent que cette taille suffise, tous ceux à qui j’ai pu montrer le résultat ont été étonnés.
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Des applications qui progressent vite :
Les applications pour iPhone ont vraiment changé la donne, et Androïd et Blackberry ont très vite suivi. De nouvelles applications sortent en permanence, et certaines sont devenues de véritables stars.
Stanza, Kobo, Kindle*, classics, ou encore alkido ne sont que quelques exemples. Il y a aussi des entreprises Françaises qui innovent, comme Leezam ou PE soft.
PE soft propose d’ailleurs une expérience de lecture très aboutie :
– Choix entre 10 types de textures de papiers.
– Choix entre 4 types de police.
– Réglage de la taille de police.
– Réglage de l’espacement des lignes.
– Mode anti-fatigue oculaire (lecture sur fond noir) : Mode de nuit.
Je vous parlerai d’ailleurs bientôt de certains de leurs projets. D’ici là, je vous incite à découvrir le site.
Et je ne vous parle même pas de la BD numérique, très créative et qui rencontre un vif succès sur les smartphones.
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L’utilisation du téléphone en tant que prolongation du lecteur…
Avec Ibis reader, Kobo ou encore Google éditions prochainement, il est possible de continuer une lecture commencée sur ordinateur ou même lecteur d’ebooks sur votre téléphone, là où vous l’avez arrêtée.
Le téléphone devient alors un lecteur complémentaire tout à fait idéal pour le trajet dans le métro ou en attendant quelqu’un. Une solution idéale pour ceux qui veulent différents appareils pour différents contextes…
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Le smartphone tient dans la poche :
C’est un point qui n’a l’air de rien comme ça, et pourtant ! Qui sortira son Kindle géant ou son Ipad dans la rue, au café ou dans le métro ? Ces appareils coûteux, encombrants et fragiles ne sont pas si mobiles qu’ils en ont l’air.
Le smartphone tient dans la poche, et c’est ce qui fait une bonne partie de son succès.
Le smartphone n’est pas un appareil de plus :
Difficile en pleine sortie d’une crise mondiale qui amené chacun à revoir sa manière de consommer de vendre facilement un nouvel appareil, tout révolutionnaire qu’il soit. Un objet dédié, et surtout à la lecture, est un vrai luxe que peu de gens se paieront à priori. Le futur succès de l’iPad et des autres tablettes viendra du fait que « tout » pourra être fait sur le même appareil.
Le téléphone n’est peut-être pas le lecteur idéal, mais pas besoin de payer un lecteur dédié !
Les écrans sont de mieux en mieux adaptés à la lecture en général :
On passe beaucoup de temps à lire sur smartphone : presse, blogs, internet….voilà pourquoi l’expérience visuelle et le confort sont des points clés dans la recherche.
Les fabricants travaillent donc en permanence à améliorer leurs écrans.
Et bientôt, ce sont les écrans amoled ou e-paper couleur qui arriveront : autonomie multipliée, solidité, flexibilité des écrans, et confort visuel incomparable seront des arguments de poids pour remplacer les actuels LCD.
Lire des ebooks sera de plus en plus confortable.
Et demain ?
Je pense que si l’ebook démarre bien en 2010, on pourra voir dès 2011 au moins un constructeur oser le smartphone spécial ebooks. Après les smartphones orientés musique ou orientés photo, pourquoi pas un smartphone ebooks ?
Il serait un peu plus grand, ou comporterait un écran souple qui se replie, ou 2 écrans (comme le Astri, mais en plus petit). Ce genre d’appareil pourrait rencontrer un énorme succès et être un moyen de sortir du lot face à l’iPhone. Il est donc très probable que certaines marques soient déjà au travail.
En conclusion, il semble probable que les smartphones auront une place de choix demain dans l’ebook. Les readers ont du souci à se faire, surtout si ils ne vont pas vers la polyvalence et les bas prix.
Mais c’est aussi le signe d’une mutation profonde dans la manière d’envisager la lecture, sûrement plus en phase avec une vie rapide, nomade, où la lecture devient une occupation entre deux activités. Voilà pourquoi cela devrait aussi s’accompagner par un déplacement de l’intérêt des lecteurs vers des ouvrages plus courts, plus adaptés à ce genre de lecture.