Un Kindle à moins de 150 $ est-il envisageable ?

Le Kindle à – de 150 $ : entre rumeurs et logique !

A l’origine de l’histoire, Freescale, dont le processeur équipe 90 % des appareils de lecture à encre électronique , a annoncé une baisse importante du coût de ces processeurs tout en promettant un gain d’efficacité et une baisse de la consommation.

Et il n’aura pas fallu longtemps à certains pour en déduire une baisse rapide du prix des lecteurs.

Pourtant, la simple baisse du coût du processeur ne permettra de réaliser au mieux qu’une économie de de 30 $ par lecteur.

Bref, beaucoup de bruit pour pas grand chose…

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Pourtant, un Kindle à bas prix serait un positionnement logique pour Amazon :

  • Un lecteur « low-cost » permettrait d’amortir la technologie du kindle, aujourd’hui considérée comme vieillissante, mais qui a néanmoins nécessité des investissements lourds. Un lecteur économique serait une bonne façon d’amortir le travail effectué (et écouler d’éventuels stocks ?).
  • Amazon pourrait ainsi développer un nouveau lecteur sans pour autant se couper de sa base de consommateurs, pour qui le kindle est avant tout intéressant parce qu’il est uniquement un objet dédié à la lecture.
  • Dernier avantage, et pas des moindres: en proposant un lecteur à bas prix, Amazon pourrait réussir à se positionner de manière beaucoup plus favorable que l’ensemble de ses concurrents, ipad compris, pour ce qui concerne les ebooks.

Un kindle low-cost : une bonne chose pour l’utilisateur ?

Ne vaudrait-il mieux pas pour le consommateur adopter le super kindle au même prix que le kindle actuel, que d’acheter à tout prix un produit moins cher mais basé sur des technologies dépassées ?

En effet, et Apple le prouve chaque jour, le prix n’est pas le seul argument pour vendre un produit. Il y a aussi l’objet lui-même, et la qualité de l’expérience utilisateur, trop souvent oubliée.

Et sur ces 2 points, échouer serait catastrophique. La marge de manoeuvre pour un Kindle Low-cost est donc réduite.

De plus, on peut imaginer que l’on trouvera rapidement des lecteurs ultra-basiques venus de Chine autour de 50 € voire moins cher d’ici peu, ou même les voir proposés gratuitement dans quelque temps pour l’abonnement à un magazine ou un club de livres.

Pour séduire, Amazon pourra certes s’appuyer sur son catalogue et son image, mais il devra quand même proposer un lecteur plus performant que la concurrence, et plus « sexy » que maintenant, même en baissant les prix.

La bonne nouvelle, c’est que pour une fois, le consommateur sortira gagnant de cette concurrence acharnée.

Crédits images : freescale et Kindle